Sainte-Waudru
Place du Chapitre 1
7000 Mons
Collégiale | 1450-1621 | Gothique | Culte catholique
Carte
Heures d’ouverture
01 janvier - 31 décembre
lun 9.00 - 18.00
mar 9.00 - 18.00
mer 9.00 - 18.00
jeu 9.00 - 18.00
ven 9.00 - 18.00
sam 9.00 - 18.00
dim 9.30 - 18.00
Trésor : du mardi au dimanche : 12.00 - 18.00
Personnes handicapées : demande préalable : +32 65 33 73 75 (sacristie)
Visites guidées
Sur réservation (min 10 pers) : +32 65 33 55 80
Offices religieux
du lundi au vendredi : 12.05
dimanche : 11.00
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Visites non autorisées durant les offices
Description
Cette église collégiale de Mons est impressionnante, siégeant dans le haut de la ville, proche du beffroi : 110 mètres de long, 34 de large, 24,5 de haut. C’est un très bel édifice de style gothique dont la construction s’est échelonnée de 1450 à 1621. L’église est dédiée à sainte Waudru, qui au VIIe siècle fonda sur cette colline de Mons une petite communauté religieuse qui devint plus tard un chapitre noble de chanoinesses.
A l’intérieur, entourant le chœur, 7 statues en albâtre issues du jubé réalisé par Jacques Du Broeucq (1505-1584), représentent des vertus. A vous de deviner lesquelles… Beaux vitraux du XVIe siècle. Nombreuses chapelles, anciennement sièges de corporations. Reliquaires de sainte Waudru. La visite du trésor est un complément indispensable à la visite de la collégiale (orfèvreries des XIIe-XIXe, petites oeuvres de Du Broeucq, peintures, ...).
Vous remarquerez aussi au fond de l’église la présence insolite d’un véhicule en bois peint et doré de style Louis XVI. C’est le «Car d’or», précieux au cœur des Montois. Ce Car a son jour de gloire le dimanche de la Trinité. La châsse contenant les reliques de Waudru, la sainte patronne, sort en procession dans les rues de la ville, exposée sur ce Car d’or . A la fin de la procession, celui-ci, tiré par de solides chevaux, doit remonter d’un seul élan le raidillon qui borde la collégiale, poussé et suivi par une foule innombrable et enthousiaste. Si la remontée se passe sans encombres, l’année sera, dit-on, bonne pour la Ville.
Trois ans de travaux ont été nécessaires pour restaurer totalement l’orgue ! Il compte maintenant 70 registres répartis sur 4 claviers manuels et un pédalier pour un total de plus de 4.400 tuyaux.
Les transmissions allient mécanique, électricité et informatique. L’apport de la technologie moderne à une tradition multiséculaire donnera à l’organiste des possibilités de registrations quasi illimitées.
Il permettra de jouer une majeure partie du répertoire composé depuis le 17ème siècle jusqu’à nos jours dans la sonorité appropriée.
Cette collégiale est classée patrimoine exceptionnel de Wallonie.
Visite virtuelle de la collégiale Sainte-Waudru
Photos
Média
Éléments remarquables
La Résurrection - Jacques Du Broeucq
Jacques Du Broeucq, maître-artiste de l'empereur Charles-Quint et architecte attitré de Marie de Hongrie, contribua largement à la diffusion de l'art renaissant à Mons au XVIe s. Il réalisa à la collégiale un jubé de style Renaissance en marbre noir et en albâtre. Ce jubé fut détruit suite à la Révolution française mais de nombreux reliefs et sculptures en sont conservés à Sainte-Waudru. Ils permettent d'admirer l'extraordinaire qualité du travail de ce grand artiste. "La Résurrection", seule oeuvre signée par Du Broeucq, est le plus grand et le plus renommé des reliefs.
L'érection de la croix - Abraham Janssens
"L'érection de la croix", d'Abraham Janssens (1571-1632), peintre anversois, contemporain de Rubens et maître de Gérard Seghers. Ce tableau a été commandé à l'origine pour le maître-autel de l'église des Jésuites à Mons. Suite à la suppression de l'ordre en 1773, il se retrouve à Sainte-Waudru après bien des tribulations. Cette oeuvre peut être considérée comme une des plus ambitieuses de l'artiste et est intéressante par le rôle important qu'elle a joué dans la décoration des églises jésuites de nos régions. Elle a été restaurée en 2006-2007.
Vitraux hauts du choeur et du transept
Un des plus beaux ensembles de verrières en Belgique qui témoigne de l'évolution de l'art du vitrail au XVIe s. Dans les vitraux de l'abside, offerts par Marguerite d'Autriche, sont représentés les membres de la famille impériale (Maximilien d'Autriche, Philippe le Beau, Marie de Bourgogne, Marguerite d'Autriche, Charles-Quint...). Affirmation du pouvoir central des Habsbourg et des Bourguignons, ces vitraux témoignent aussi de l'importance de l'édifice. Réalisés par des verriers montois, certains vitraux du choeur peuvent toutefois être attribués à Nicolas Rombouts.
Car d'Or
Chaque année, le dimanche de la Trinité, la châsse contenant les restes de sainte Waudru est déposée sur le Car d'Or, attelé pour la circonstance, de six chevaux, et processionnée dans la cité. A l'issue de la procession, le Car d'Or doit remonter d'une traite la rampe Sainte-Waudru, poussé par la population en liesse. Selon la légende, la prospérité et le bonheur de la ville sont ainsi assurés pour un an. Succédant à divers chars depuis le XIVe siècle, l'actuel Car d'Or a été réalisé en 1780. Il est en bois sculpté peint et doré, richement décoré et orné de statues d'angelots dans la tradition des chars de triomphe baroques.
Statuette de saint Germain (vers 1440)
Le trésor de Sainte-Waudru est riche d'une très belle collection d'orfèvreries (XIVe s. - XIXe s.). Elle reflète particulièrement la maîtrise des orfèvres montois. La statuette-reliquaire de saint Germain est l'ultime vestige à Mons des grandes châsses d'orfèvrerie réalisées par ces artisans.
Saint Jacques
Statue en bois polychrome qui représente saint Jacques en pèlerin. Vêtu d'une ample tunique, il porte un pallium sur la tête et les épaules pour le protéger des intempéries. De la main droite, le saint tient la pannetière sur laquelle est fixée la "coquille Saint-Jacques". Restaurée par l'IRPA en 1994-95, la statue a retrouvé sa polychromie d'origine : la figure, une main, un pied ainsi que les traces de dorure dont la statue était entièrement recouverte.
Sainte Waudru / Dames de choeur - campagne 2021
Cet exceptionnel reliquaire contenant la tête de sainte Waudru. Elle était l’épouse de saint Vincent et la mère de sainte Madelberte, sainte Aldetrude et saint Landry !
Sainte et saints, de père/mère en fils/filles !
